vendredi 9 décembre 2011

Rien ne s'oppose à la nuit/ Delphine de Vigan

En 2008 la mère de Delphine de Vigan, Lucile, s'est donné la mort, après avoir réchappé d'un cancer. Elle avait soixante et un ans. D'abord hébétée, réticente à l'idée d'écrire un "livre sur la mère" - tant d'écrivains l'ont fait avant elle - la romancière capitule et se lance dans une enquête minutieuse, multipliant les entretiens avec ses oncles et tantes et avec sa sœur Manon, relisant tous les écrits de sa mère, écoutant les cassettes laissées par son grand-père. On pénètre avec elle dans une famille gaie et unie en apparence, qu'elle qualifie très vite de joyeuse et dévastée, de plus en plus bouleversé par les révélations sidérantes qui jalonnent le récit : suicides, morts accidentelles, inceste, folie...

Un peu déçue ... par rapport à Chagrin de Lionel Duroy. (Laurence)
Très bel hommage à sa mère, une lecture très touchante (Camille)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire