mercredi 2 mai 2012

Des romans adultes à ne pas louper

Vestibule des causes perdues/ Manon Moreau
Ce premier roman nous apporte une bouffée de bonheur pur. Manon Moreau nous fait vivre la rencontre de ses personnages au fil du chemin de Compostelle. Ils n’ont rien en commun, sont tous en quête d’eux-mêmes sans doute pour des raisons très différentes. Certains vont très mal, d’autres s’apprêtent à parcourir ces 1600 kilomètres de façon quasi sportive. Peu à peu, le Chemin les transforme,comme le livre va nous transformer nous-mêmes. Les personnages s’allègent au fur et à mesure de leur marche, à la différence de leurs jambes "de plomb" à la fin de la journée...

Pain amer/Marie Odile Asher
En 1947, Staline propose aux russes blancs de les amnistier et de revenir au pays.
Entre 4000 et 6000 émigrés qui avaient fuit les bolcheviks en 1920 pour s’installer en France vont répondre à cet appel.
Ce roman retrace l’épopée émouvante et tragique d’une de ses familles. Elle est inspirée d’une histoire vraie.

Marina, l’héroïne, vit dans le sud de la France avec ses 7 frères et sœurs. Leur père est simple jardinier alors qu’il était cadre supérieur en Russie.
Elle a dix neuf et vit un immense amour avec un étudiant en médecine. Elle a réussi son bac et veut devenir professeur d’anglais. Son père l’oblige à partir en exerçant sur elle le pire des chantages. Il lui promet aussi qu’elle pourra rentrer dès que la famille sera correctement installée.
Le voyage et le cauchemar commencent, de Vence à la Volga, au Caucase puis en Crimée. Il va durer 30 ans.
Le roman d’une femme piégée dans un détour sombre de l’Histoire. La peinture d’un monde disparu.

Seins et oeufs/Mieko Kawakami
La narratrice de ce roman se prénomme Natchan. Célibataire, elle vit à Tokyo. Au début du livre, sa sœur aînée Makiko, bientôt quarante ans et sa nièce Midoriko à peine treize ans, débarquent chez elle, lui imposent leur présence et plus précisément leurs problèmes. Car Makiko semble avoir profondément changé depuis que son mari l’a quittée. A Osaka, seule avec sa fille, une obsession s’est peu à peu emparée de tout son être : le projet de modifier son apparence en ayant recours à la chirurgie plastique est devenu pour elle le seul moyen d’aspirer à un bonheur nouveau, d’échapper à la haine de soi. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire